D’UNE ÉCONOMIE POPULAIRE À UNE ÉCONOMIE FISCALISÉE
Parution Avril 2010, Direction de Grégoire Bakandeja wa Mpungu & Bernard Remiche.
Conclusions de Michel Rocard
Les économies africaines se caractérisent par les prédominances de l’économie informelle ou populaire sur celle formelle qui est appréhendée par les administrations fiscales. L’économie populaire est la conséquence des crises récurrentes, économiques d’abord suite aux mauvaises politiques publiques mises en œuvre au cours de la première décennie des indépendances mêlées à la crise pétrolière; politiques et sociales ensuite consécutives aux revendications de changement de systèmes politiques dans le cadre du processus de démocratisation des institutions au cours de la décennie 1990.
Elle est aussi le produit des activités criminelles et de prédation entretenues sur le continent par des acteurs nationaux et internationaux. Cette économie illégale et informelle représente parfois plus de 70% des activités économiques dans plusieurs pays.
Quelle approche méthodologique adopter pour diminuer l’ampleur de cette économie et permettre aux Etats de récupérer des ressources publiques qui leur échappent du fait de ces activités menées en marge par rapport aux lois fiscales et financières des États. L’ouvrage donne des pistes de solutions pour inverser cette tendance.
Juristes, économistes et sociologues y proposent des nouvelles approches méthodologiques efficientes et efficaces pour saisir cette réalité.
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